Dès la préhistoire, la région fut habitée ainsi que l’attestent des monuments mégalithiques.« Le Fuseau de la Madeleine » est un énorme bloc de 5,65 m de haut. Pour s’y rendre sortir, de PONT-CHATEAU par la route de CROSSAC (D16) prendre une route à droite, qui conduit également à Bodio. Par cette même route (D16), mais en suivant le premier chemin sur la gauche, pendant 3 km, on arrive à la Roche Branlante de Pimpenelle, impressionnant bloc de pierre de 7 m mais dont la circonférence n’excède pas 1 m.
Au XIè siècle, abandonnant le site de l’Ecrin, les sires du Pont facilitèrent la construction de demeures non loin de leur château, sur les bords du Brivet. Les chouans se rendirent maîtres de PONT-CHATEAU, pendant quelque temps, au cours de la « Grande Guerre ». Et pendant les Cent Jours, le marquis de Coislin, chef local de l’insurrection royaliste, y eut son quartier général. Rayonnant avec sa troupe, il eut quelques engagements à Campbon et à Guérande avec des détachements ralliés à Napoléon.
Au XVIIIè siècle, c’est l’épopée du grand missionnaire Grignion de Montfort qui marque pour longtemps le terroir PontChâtelain et environnant : c’est le Calvaire qu’on élève à force de bras et de prières, qu’il faut d’abord démolir par ordre de Louis XIV, mais qui s’est érigé, grâce à la ténacité de nos aïeux.
Durant la Révolution, les PontChâtelains, en habiles commerçants, ne se sont pas mal tirés de l’occupation successive des bleus et des blancs. Mais ce qui est net, c’est leur attachement aux prêtres traqués, dont plusieurs ont payé de leur vie leur service pastoral.
Le Calvaire
Au XVIIIème siècle, c’est l’épopée du grand missionnaire Grignon de Montfort qui marque pour longtemps le terroir Pont-Châtelain et environnant : c’est le Calvaire qu’on élève à force de bras et de pierres, qu’il faut d’abord démolir par ordre de Louis XIV mais qui s’est érigé, grâce à la ténacité de nos aïeux.
PONT-CHATEAU se trouvait, au moyen-âge, sur l’une des routes de Saint-Jacques de Compostelle.
Une léproserie et une chapelle existaient dans la forêt de la Madeleine, à 500 m environ de la lisière actuelle. Venu prêcher dans la région, Saint-Louis Grignon de Montfort voulut marquer son passage par l’érection d’un Calvaire. Il choisit d’abord le site des ‘Roches- Bises’ à quelques kilomètres au Nord-Ouest du bourg de Campbon. En raison de difficultés avec les Comtes de Coislin, seigneurs du lieu, il dut reporter son choix sur un site au Sud de la forêt de la Madeleine.
L’œuvre commencée en 1709 ne fut terminée que quinze mois plus tard. Louis XIV, peut-être mal informé, en ordonna la destruction.
Le Calvaire, actuel fut édifié au cours du XIXème siècle. Il comprend un chemin de croix avec personnages : un groupe important rappelle l’Ascension ; des grottes représentant Béthléem, l’Agonie.
De la butte artificielle sur laquelle s’élève le Calvaire proprement dit, on fait un tour d’horizon complet embrasant la Brière, la Bretesche, la forêt du Gâvre et les rives de la Loire. Ce grandiose ensemble est le Calvaire le plus fréquenté de France. Il est complété par une Scala Sancta datant de 1891.
Des célébrations sont organisées tout au long de l'année (lors de la semaine Sainte, à l'Assomption, ...) en présence de nombreux pèlerins.