Née il y a des milliers d'années suite à des mouvements géologiques du plissement alpin, la Brière est devenue Parc Naturel Régional le 16 octobre 1970 dans le but de sauvegarder un patrimoine biologique extraordinaire et de préserver une tradition ancestrale. Encore aujourd'hui, La Brière a su conserver tout son mystère et son parfum de légendes. Ici, règne une ambiance particulière : la sensation que le temps s’est arrêté autour d’hommes attachés à leurs îles.
 
7 000 hectares de marais sont la propriété indivise des habitants de 21 communes, l’ensemble du bassin Briéron s’étendant sur 22 000 hectares. Ainsi, en vertu  d’un acte (lettre patente du duc François II  de Bretagne datant du 8 Août  1461), confirmé par Louis XVI dans ses lettres patentes  de 1784, le marais de la Brière est la propriété indivise des habitants de 21 communes riveraines. A ce titre, la Commission Syndicale de Grande Brière Mottière est l'organisme chargé de sa gestion au nom de ses habitants.  Un site Internet à été créé par la Commission dont l’objectif est de  présenter les origines, le fonctionnement, les réalisations actuelles et les projets concernant le marais de la Brière (cf M. Alain Massé, Délégué au Syndicat mixte du Parc Naturel Régional De Brière)
 
Le Briéron
Un tel passé ne pouvait que jouer sur la destinée et l’identité du Briéron.  En effet, le Briéron ne fait qu’un avec son territoire. « Briérons, maîtres chez eux ». C’est une véritable communauté unie par la farouche détermination à garder son  indépendance. Une communauté  répartie en petits groupes qui ne se mélangent pas entre eux. Ainsi encore au 19ème siècle,  à Fédrun par exemple, on ne se marie pas en dehors de l’île ! Depuis toujours le Briéron, en accord avec son environnement, a su tirer partie des richesses de son territoire. Il a fait de l’eau qui l’entoure une alliée précieuse. Il a construit  les  chalands , les blins et les chaloupes qui le  transporteront  sur les curées. Il a extrait la tourbe pour se chauffer en en faire le commerce, coupé les joncs et les le roseaux pour en faire de la chaume et en recouvrir ses maisons, vécu de sa chasse, de sa pêche et de l’élevage de canards, d’oies et de moutons…
 
Le Briéron d'aujourd'hui a à coeur de vous faire partager la beauté de ce lieu unique et magique. De nombreuses promenades en barque et en calèche sont possibles au départ des ports de la Chaussée-Neuve à St-André-des-Eaux, de Bréca à St-Lyphard, des Fossés Blancs à la Chapelle-des-Marais ou de l'île de Fedrun à St-Joachim.
 
les îles de la Brière
Les Briérons savent vivre en harmonie avec la nature. Ainsi, chaque île est conçue de la même manière : un route circulaire suit le contour de l’île, bordé par un chemin d’eau « la curée » que les barques empruntent pour se rendre aux Chalandières (les canaux). Les chaumières (habitat type de la Brière) sont construites de chaque côté de la voie circulaire. Tout le centre de l’île est divisé en bandes de terre arable souvent étroites. Les îles les plus typiques sont : Fedrun, Mazun, Camer, Camerun. C'est à Fedrun que l’on trouve le plus de maisons couvertes en chaume. Mazun qui est une île plus petite, est verdoyante  et entourée de grands arbres.
Pour mieux partir à la découverte des îles, parcourez les à pied !
 
la faune de la Brière
Etant situé sur un axe important migratoire, le parc représente naturellement un territoire privilégié pour les oiseaux.  Ainsi, de nombreux limicoles font halte en Brière : chevaliers, bécassines, courlis, pinsons , chardonnerets, étourneaux, mésanges… sans oublier les canards qui hivernent dans le marais.
Environ trente deux espèces d’oiseaux nicheurs ont été recensées et occupent différents territoires du parc. Ainsi on trouve :
Dans les phragmitaies : poule d’eau, marouette ponctuée, grèbe, busard des roseaux, râle d’eau, rousserolles, héron pourpré…
Dans les piardes : guifette noire, mouette rieuse, grèbe...
Dans les grands arbres : mésange, nonnette, fauvette grisette, chouette…
Dans les prairies humides : bécassine des marais, chevalier gambette, bergeronnette...
En bordure des vasières : canard, sarcelle d'été, busard cendré...
La Brière est également peuplée de plusieurs espèces de mammifères :
De nombreux rongeurs : le rat musqué qu’on repère grâce aux huttes qu’il construit à l’aide des roseaux, le mulot sylvestre, le lièvre brun et le campagnol
Des carnivores tels que la loutre, la belette, le putois, l’hermine, le vison
Des insectivores représentés par la taupe, le hérisson et la musaraigne
Malgré le colmatage progressif du marais par les roseaux, il subsiste encore en Brière de nombreuses espèces aquatiques : l’anguille appréciée des gourmets, la brême, la tanche, le gardon, le brochet, la perche commune, le sandre.
Les reptiles et les batraciens vivent principalement sur le pourtour du marais repoussés par l’eau salée : le lézard vert, le lézard vivipare, la couleuvre vipérine, la couleuvre à collier, la vipère péliade. Les batraciens les plus répandus sont le crapaud , la grenouille (verte rainette et agile), la salamandre et les grands tritons
 
La flore
Les types de végétaux rencontrés en Brière appartiennent au milieu Atlantique avec quelques espèces de classe méditerranéenne. On y trouve un large éventail de plantes dont les plus communes  telles que bruyères, ajoncs, asphodèles, scirpes etc..   
Dans les plans d’eau ou « piardes » poussent les nymphéas offrant un merveilleux spectacle en juillet-août .
Au milieu des prairies se multiplient les ombellifères, les gaillets, des variétés de mourons etc…
Dans les lieux vaseux, se trouve le scirpe des marais utile à la confection des toitures, ainsi que des phragmites.
Au bord des eaux, pousse les joncs des lacs haut de 2 mètres utilisé pour confectionner  le meilleur chaume des toits. On y trouve aussi,  l’iris des marais à fleurs jaunes, les patiences d’eau, les « ros » (utilisés pour le chaume également), des guimauves aux belles grappes de fleurs mauves.
Au sud de la Brière,  où l’eau des marais se mêlait  avant la construction des écluses aux eaux salées de la Loire, croît le jonc marin.
A l’extrême ouest de la Brière, dans les zones de marais salants, se trouve le domaine des plantes maritimes telle que la salicorne.
Les communes de la Brière où les promenades en barque sont possibles :
La Chapelle-des-Marais, St-André-des-Eaux, St-Joachim, St-Lyphard .
A voir en Brière
 
La Réserve ORNITHOLOGIQUE Pierre CONSTANT La Réserve ORNITHOLOGIQUE Pierre CONSTANT : Sentier de découverte. Dans un espace protégé de 25 hectares, un parcours pédestre de 1,5 km vous mène, entre roseaux et prairies, le long des vasières et des piardes. Dissimulés dans des affûts, vous assisterez à la vie quotidienne des habitants de cet univers aquatique. Des panneaux et des jeux vous apprendront à mieux connaître toutes les facettes de ce monde vivant : insectes, batraciens, reptiles, plantes, ainsi que les activités humaines traditionnelles.
Le village de Kerhinet (superbe village de chaumières et musée)
La maison de l'éclusier : Découverte de l'ensemble des anciennes activités du commerce de la tourbe et de la construction navale. Vous imaginerez les coups de maillets des charpentiers de marine, l'odeur des copeaux et du coaltar, les fournisseurs de tourbe, la ronde des blins et des chaloupes…Vous découvrirez également les liens étroits qui unissent les hommes de Brière au marais. A l'aide de maquettes, animations, aquariums et vidéo, le musée retrace l'histoire, la géologie et la vie du marais.
Remontez ensuite le canal en chaland jusqu'à la Réserve Pierre Constant.
Ker Anas Situé à St-André-des-Eaux le parc ornithologique de Ker Anas est unique en France et propose un étonnant voyage en compagnie des anatides : cygnes, oies, bernaches, sarcelles et autres canards du monde entier. Cent quinze espèces différentes y sont judicieusement présentées. Chaque mardi et jeudi, vous pouvez bénéficier en juillet et août d’une visite guidée le matin (départ 10h), d’une animation l’après-midi (début 16h : conférence et jeu).
La Chaumière du Patrimoine à la Chapelle-des-Marais : Exposition : Au fil de l'aiguille, "Petites mains de nos campagnes". Découverte de différentes techniques anciennes : dentelle au point d'Irlande, dentelle aux fuseaux, broderie sur tulle, frivolité, fabrication d'épingle de Pardon, fabrication de fleurs d'orangers, tissage, embellissement textile, boutis, couture, paillage de coiffe, broderie cornely.
Le clocher de St-Lyphard : Vue imprenable du haut du clocher de St Lyphard. A 35 mètres vous dominerez tout le marais de la grande brière mottière et ses alentours (pont de St Nazaire, collègiale du Guérande...). Panneaux d'orientation et exposition permanente.
La Chaumière Briéronne : La chaumière, avec sa fourrure de roseaux, est inscrite dans l’histoire et la tradition briéronnes depuis le milieu du XVIIe siècle. Près de 3000 chaumières sont à découvrir en Brière en particulier sur l'île de Fédrun à Saint-Joachim. Dans ce village des îles, les habitations s'égrennent le long d'une route annulaire. Au n°180 à la Chaumière Briéronne imprégnez vous de la vie sur les îles du début du XXe siècle à nos jours
 

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la grande Brière
Batz sur Mer
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