On trouve quelques sureaux, de petits joncs, l'Iris spurius musulmanica naturalisé. Quelques individus de chênes chevelus, de pins d'Alep et Cèdre du Liban veillent en périphérie de la prairie herbacée.
La faune
La présence d'une yeuseraie, des taillis de Laurier sauce et d'une pelouse assure à une population d'oiseaux nicheurs, tranquillité et nourriture. Les plus communs sont le Troglodyte mignon et le Pouillot véloce, le Rouge-gorge, la Mésange charbonnière et la Mésange bleue. Il convient de noter deux espèces remarquables, le Roitelet triple-bandeau et le Grimpereau des jardins
La génèse du parc de Pen-Avel
correspond à la construction d'une des toutes premières villas sur la côte, presque seule au milieu de l'immensité désertique de la lande. A la suite de plusieurs achats successifs, Monsieur Jules Levesque, négociant nantais, entoure peu à peu la villa d'un parc planté d'une dizaine d'hectares. La propriété s'organise, le parc est dessiné, d'importantes plantations sont faites ménageant des allées, des clairières ( plus nombreuses qu'aujourd'hui). Le moulin de Pourceau est intégré dans le domaine et sert de remise. Monsieur Levesque et ses descendants feront construire d'autres villas dans le parc pour héberger une famille nombreuse et les domestiques. A celles-ci s'ajoutent plusieurs communs (serre, remise, citerne, volière ... ). Le parc est à l'échelle du faste de la vie de la villégiature. Il est entretenu en permanence par 5 jardiniers qui plantent entre 40000 et 50000 plants de fleurs, préparés dans la serre chauffée. Des cartes postales anciennes attestent de la mise en scène extrêmement soignée des compositions fleuries aux abords de la maison.
Ce faste se prolonge jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale. Confisqué puis fortement dégradé sous l'occupation, le domaine a triste mine au lendemain du conflit. Les chênes verts sont pratiquement tous coupés pour faire du bois de chauffage.
La propriété connaît un quasi - abandon jusqu'en 1952, date à laquelle il est acheté par les " Mutuelles Agricoles du Maine " pour un usage de colonie de vacances.
Dès les années 1970, sur le littoral de la Loire-Atlantique déjà urbanisé à 80%, les convoitises étaient grandes pour l'acquisition et l'urbanisation de cette. entité foncière remarquablement localisée et paysagée . Face à ces menaces, le Conservatoire de Littoral, a acquis en 1979ce parc avec l'accord de la commune du Croisic et une aide financière de 30% accordée par le Département de la Loire Atlantique.